Chantiers école et chantiers d’insertion

Le chantier-école est né d’une double préoccupation territoriale : d’une part, faire progresser des personnes jeunes et adultes, éloignées conjoncturellement ou structurellement de l’activité économique ; d’autre part, réaliser des actions concrètes, utiles au «pays», à la tribu et à leurs habitants.

Associant toujours plusieurs partenaires de la vie sociale et économique locale dont systématiquement les collectivités territoriales, le chantier-école implique la mise au travail pour une production grandeur nature, d’un groupe de personnes, encadré par un personnel qualifié techniquement et pédagogiquement.

Cet encadrement sait, à partir du chantier, des contraintes de la production, des nécessaires acquisitions de savoir-faire et de savoir-être, articuler des temps d’apprentissage théorique, de rencontres, de vie collective, et aussi des démarches individualisées afin d’aider, d’accompagner chaque participant pour qu’il atteigne les objectifs préalablement définis :

  • De progression individuelle
  • D’insertion sociale
  • De (re) mobilisation
  • De découverte des métiers
  • De (re) apprentissage de la vie professionnelle
  • De pré qualification
  • De qualification
  • D’accès à l’emploi.

Les chantiers école ou chantiers d’insertion peuvent prendre différentes formes : construction d’un bâtiment (bloc sanitaire, maison d’habitation…), réalisation de travaux d’intérêt généraux, réalisation d’une pépinière et toutes formes d’activité autour des productions agricoles.

Dans le cadre de parcours d’insertion, les conseillers de l’EPEFIP peuvent proposer des chantiers école aux demandeurs d’emploi.